samedi 31 mars 2012

dimanche 4 mars 2012

Ecole de Musique de Santes - Audition Pop-Rock



LA CLASSE DE SAXOPHONE








L'INTEGRALITE DE L'AUDITION





Le public enthousiasmé par le premier concert pop-rock de l'école de musique


PUBLIÉ LE 27/02/2012
Le directeur de l'école de musique a organisé, au centre culturel



Actualité Seclin

L'école de musique de Wattignies dépoussière ses vieilles partitions et change de tempo

PUBLIÉ LE 24/08/2011 À 05H18
« La Tequila », indéboulonnable rengaine des harmonies, la cloche qui résonne - « ting, ting, ting » -, les heures laborieuses passées à apprendre le solfège, sous la houlette d'un professeur aussi inflexible que sa baguette... Pas vraiment séduisants, les cours d'antan. Promis, ça, c'était avant. Jean-Christophe Boux, directeur de l'école de musique de Wattignies le jure, tout a changé. Bon, c'est vrai, l'air de « La Tequila » n'a pas varié d'un iota. Mais apprendre le solfège et jouer d'un instrument, aujourd'hui, « c'est l'éclate ». La preuve par cinq.

PAR MARIE DELATTRE
seclin@lavoixdunord.fr
1. Maintenant, la star des harmonies, c'est Queen. Exit James Bond et La Tequila.« Mon rôle, c'est de faire visiter tous les répertoires aux musiciens », assure Jean-Christophe Boux, aux manettes de l'école de Wattignies depuis cinq ans. Jazz, classique, rock...
Les concerts flon-flon et les morceaux resservis jusqu'à l'indigestion, pas trop son truc. « Les orchestres d'aujourd'hui vivent. Des compositeurs pour harmonies interviennent, on essaie d'avoir notre propre identité, de proposer des thématiques différentes à chaque concert.
 » Impossible de chasser La Tequila du répertoire. Mais elle n'est plus le morceau phare. « On a déjà joué Bohemian Rhapsody des Queen, s'enthousiasme le directeur. C'était quelque chose ! » 2.Le solfège n'est plus un supplice. S'éclater en solfiant. D'emblée, on pourrait croire à une blague.
Que nenni. « Le solfège repoussant, qui empêche de s'amuser un peu, c'est fini ». Les bases restent les bases, aussi barbantes soient-elles, mais « on écoute beaucoup plus les desiderata du public, on essaie de dépoussiérer au maximum. » Jean-Christophe Boux le martèle : « Nous n'avons pas vocation à être un conservatoire triste et stricte. » L'abolition des examens de fin d'année n'est pas pour demain. Mais le directeur le promet, « ils ne sont pas là pour sanctionner ».
3.Des nouvelles classes instrumentales sont créées cette année. Contrebassistes et violoncellistes dans l'âme n'auront plus aucune excuse. Deux classes sont créées cette année, « les instruments ont été achetés ». La belle aubaine, les inscriptions ont lieu en ce moment. Ne reste qu'à se lancer. « L'idée est de former, à terme, un orchestre à cordes. » Qui viendrait s'ajouter aux deux formations existantes : l'harmonie, vieille de 165 ans, et l'orchestre junior.
4.La musique, un art qui s'est démocratisé. À l'école de musique de Wattignies, une trompette ou un saxo, ça se loue. Au moins, ça permet à l'élève de savoir s'il préfère les cuivres ou les cordes, avant de débourser le moindre centime. « Avant, une contrebasse coûtait dans les 10 000 euros. Aujourd'hui, on peut se procurer de bons instruments pour 1 500 euros. » 5.Un musicien, ça n'a pas d'âge. Commencer la clarinette à 40 ans. Et pourquoi pas ?
« On touche tous les publics, de trois mois à 77 ans », souligne Jean-Christophe Boux. Léger bémol tout de même : à l'âge adulte, les rangs sont plus clairsemés. « On commence avec des classes de 30, on termine à deux, trois.
Dommage, jouer d'un instrument demande un minimum d'efforts, pour un maximum de plaisir. » Alors un seul mot d'ordre, si la musique vous démange... Osez, un p'tit peu. •
La Voix du Nord